Vous trouverez ici dans quelques jours nos aventures en Corse.
Pour vous faire patienter, vous pouvez parcourir le site pour visualiser nos derniers voyages ainsi que les photos du mariage
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Nous replions sous une pluie fine mais nous avions fait le gros hier entre deux averses. Nous nous arrêtons dans le Diois pour quelques jours, nous pourrons faire sécher la tente et faire nos lessives avant de rentrer dans la fournaise Lyonnaise. En chemin, nous nous arrêtons dans la périphérie de Carcassone pour manger et acheter un patch de réparation de tente, nous avons fait un petit trou dans le double toit. Nous quittons les Pyrénées et ses vertes prairies pour les blés blonds de l’Occitanie, la chaleur commence à nous écraser.
On sort à Orange et on passe par les Barronnies et Nyons, on peut ouvrir les fenêtres, c’est bien quand on est dans une voiture noire et sans clim. On arrive, on lance le fromage dans le frigo et on file à la piscine. Puis, une fois rentrés on plante une dernière fois la tente pour la sécher.
Et voilà c’est la fin de ce journal j’espère que la lecture et les images vous auront plus et intéressés . A l’année prochaine pour une prochaine aventure!!!
Ce matin:réveil sous un épais manteau nuageux, on se traîne un peu. Nous avons prévu une balade le long du gave depuis Pont de Camp, une ballade avec une belle vue sur les montagnes sans trop de difficultés et de dénivelé pour Alexis – encore un bon conseil de l’Office du Tourisme. Arrivés peu avant le lac de Fabrèges, nous sortons des nuages pour trouver un temps radieux. En chemin nous croisons vaches, chevaux et brebis.
Nous nous posons un peu au bord de l’eau, Alexis fait de la macro. Puis on voit le temps se gâter, il est prévu des orages pour la fin de journée.
Nous achetons un peu de fromage à une bergerie pour le pique-nique proche de là où nous sommes garés puis voyons le troupeau de brebis « béérdéliser » la route et créer un bouchon, heureusement pour nous dans le sens inverse.
Nous prenons un peu de temps pour visiter Laruns, puis nous passons chez un producteur d’ Ossau Iraty AOC pour le rapporter de notre voyage en espérant que tous nos pains de glace l’aideront à supporter le voyage en voiture non climatisée demain…
La pluie annoncée finit par arriver, nous avons plié une partie du camp et nous avons trouvé un resto ouvert le lundi qui propose une bonne salade de chèvre, une bonne chachouka et une très bonne truite. Nous nous couchons pour une dernière nuit dans les Pyrénées.
Aujourd’hui: canicule dans toute la France, nous avons pris les devants nous montons à 2000 mètres. Nous avons réservé une excursion à 13h au train d’Artouste, le train le plus en altitude d’Europe qui a été construit dans les années 1920 pour la mise en place de la centrale hydroélectrique d’Artouste pour l’acheminement des ouvriers et du matériel. Une fois l’usine construite, il a été démantelé. Mais à l’usage il s’est avéré que la ligne était nécessaire à la maintenance de l’usine et elle fut remise en place. Quelques années plus tard -sur suggestion du conseil général du département- la compagnie des chemins de fer du midi l’ouvrit aux touristes.
Pour prendre ce petit train, il faut remonter la vallée d’Ossau jusqu’au lac de Fabrèges.
Du lac on prend une télécabine et l’on arrive à la gare de départ. Le train est très étroit pour pouvoir passer sur la voie escarpée, les rails n’ont que 50 cm d’écartement. Et du coup le train est tout mini, on tient à 2 dans la largeur. On passe tout juste dans le tunnel de l’ours pour sortir sur l’autre versant de la montagne.
La vue est belle et impressionnante, les pentes sont raides dans les Pyrénées. Après 1 h de train ponctuée par des arrêts aux croisements la voie est un monorail, il y a 4 arrêts pour croisements.
Nous avons à peine 1 heure sur place cette mesure a sans doute été prise pour limiter le nombre de personnes sur le lac en même temps. C’est un peu frustrant, il existe des billets « d’escapade » pour repartir au dernier train. On avait hésité, ils prévoyaient des orages et avec l’entorse d’Alexis…. mais au moment de prendre les billets toutes les sorties « escapade » avaient été prises…
Nous avons bien pu profiter de la vue depuis le train. De retour dans la vallée nous nous baignons dans le gave entre Aste-Béon et Castet. Nous étions allés demander conseil en passant à l’office du tourisme de Laruns avant de monter à Artouste.
Bien refroidis par la rivière, notre mission pour échapper à la canicule a été couronnée de succès!
Aujourd’hui: petite promenade dans la vallée d’Aspe- promenade familiale compatible avec une entorse à la cheville. Nous montons depuis Lescun pour pique-niquer au plateau de Sanchèse pour profiter de sa vue et de sa cascade. Comme la balade est simple et la vue magnifique il y a du monde, mais nous réussissons tout de même à trouver un coin tranquille. Nous nous y attardons un peu pour une petite sieste.
Puis, nous nous dirigeons à Essaut vers les Gorges de l’Enfer. J’abandonne Alexis à la voiture pour qu’il repose sa cheville, sélectionne et traite les photos pour ce journal. De mon coté j’entame la chemin de la Mâture, une voie de débardage construite au XVIII ème siècle. Les voies de débardage sont des voies prévues pour le passage des troncs d’arbres coupés tirés par des boeufs ou des chevaux selon les lieux. Ce chemin a été creusé dans la roche. Il est vertigineux et accidenté mais plutôt large car prévu pour que des bœufs passent avec des troncs d’arbres. Le chemin creusé est beau et les gorges semblent sans fin.
Une bonne journée, de belles promenades dans les montagnes Pyrénéennes de la vallée d’Aspe. On retourne en vallée d’Ossau tranquillement, la route du col de Marie Blanque est belle et l’on y rencontre des motards espagnols avec un problème de batterie mais apparemment on ne peut pas les aider…
Ce matin on plie sous un ciel bleu et on prend la route pour Oloron Ste Marie ou confluent le gave d’Aspe et d’Ossau pour former le gave d’Oloron qui s’écoule à Navarrenx, Laas et Sauveterre.
Nous faisons un petite incursion dans la Soule sur notre route avant Oloron pour aller voir l’église romane de l’hôpital St Blaise. Ce charmant édifice est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et fait partie du pélerinage de Compostelle. Un peu plus loin: un petit moulin à eau a été restauré.
Oloron Ste Marie est issue de la fusion au XIXème siècle de deux cités rivales: Oloron et son église romane sur les hauteurs dans le quartier Ste marie et son église gothique en contrebas. La ville n’a pas vraiment de centre, elle a trois quartiers. À la confluence, on trouve la médiathèque qui a gagné un concours un prix d’architecture. On y trouve à la périphérie la seule usine Lindt de France, mais vue la chaleur nous ne prenons que la tablette pré-série en cours de test : chocolat noir noisette caramel.
Nous visitons ensuite l’usine et la boutique Lartigue, à l’origine, tisseurs de toile d’espadrilles. Ils ont élargi leur domaine au linge de maison et à la toile de chilienne. Leurs motifs et leurs rayures sont dûs au fait qu’ils travaillent avec du fil de chaîne teinté dans la masse, les fils de couleur sont arrangés de façon à créer les rayures et le fil de trame est souvent uni. C’est un système de carte perforée qui crée l’armure du tissu c’est-à-dire le mode d’entrecroisement de fils par exemple cela peu crée des chevrons, du sergé …
Météo au beau fixe!
Ce matin: réveil tranquille, nous avons prévu une journée relaxe à Salies de Béarn. Alexis m’apprend que quelqu’un s’est mis à vociférer vers 4 heures du matin sur les berges de la rivière, ça a gavé tout le camping … Dormant avec des boules quiès je n’ai rien entendu.
Nous nous garons à proximité des thermes et prenons des renseignements pour l’espace détente accessible aux non curistes. C’est seulement ouvert l’après-midi mais il faut :bonnet de bain et claquettes propres. On fait un petit détour au supermarché pour éviter de devoir les acheter sur place (ils coûtent un rein). Puis nous rejoignons le centre-ville historique où nous faisons un tour au marché. Puis nous passons à l’office du tourisme pour prendre des renseignements sur la visite de la crypte de Bayaa mais c’est complet. Nous cherchons notre repas pour le midi. Nous nous dirigeons vers la place du temple pour manger loin du tumulte du marché. Puis nous suivons le parcours patrimonial audio guidé qui commence au-dessus de la crypte de Bayaa, la source d’eau salée. Pendant longtemps cette place était en fait un large bassin où l’on puisait l’eau salée dans sa partie la plus basse car l’eau douce et l’eau salé ne se mélangent pas, l’eau douce reste à la surface. Cette eau salée provient des restes de la mer Boréale disparue à la formation des Pyrénées; en gros résumé, l’eau qui sort de la source est 10 fois plus concentrée en sel que la mer.
La ville s’est construite autour de cette ressource en escargot. Le bassin a été recouvert au XIXème et est devenu une place. La ville a vécu à travers les millénaires du sel dès l’époque préhistorique. On retrouve des traces de vase servant à la création de pain de sel par évaporation. Le sel de Salies, vous en avez sans doute déjà mangé car c’est dans ce sel que le jambon de Bayonne AOC doit être produit.
Nous faisons le tour du marché et du quartier historique, nous nous baladons le long du gave puis mangeons sur la place du temple.
Nous nous rendons ensuite pour 2h de détente aux Thermes de Salies. Ils ont été développés à la fin du XIXème à la pleine époque du thermalisme et des débuts du tourisme. D’inspiration orientale ils ont un côté vieillot sans être vétustes.
Après infusion dans l’eau salée, nous ressortons et retournons dans la vieille ville, au musée du sel. Nous en apprenons plus sur l’exploitation du sel -de la préhistoire à nos jours -et surtout sur l’organisation à partir du Moyen-âge. Des porteurs d’eau salée, la saussa, qu’ils amènent devant les maisons et qu’ils déversent dans les Coleder. L’eau était stockée dans le dulin (sorte de cuve) et était puisée au fur et à mesure pour être transférés dans des bacs en plomb peu profonds qui étaient chauffés.
On en apprend plus sur le droit de puisage et les jours autorisés ainsi que les devoirs de nettoyage de la source.
Aujourd’hui, les principaux utilisateurs de la source sont les Salies et les Thermes.
Un coleder est reconstitué devant le musée du sel qui est dans une maison et il en reste un dans la ville qui a été scellé.
Je monte ensuite au Pain de sucre- petit parc sur les hauteurs de Salies.
Nous rentrons ensuite à Sauveterre et pendant qu’Alexis repose sa cheville et fait la cuisine, je refais un tour dans le village pour tester Terra Aventura -une appli de géocaching.
Aujourd’hui il fait beau!
Ce matin nous arrivons à plier vite, nous visitons St Jean Pied de Port -dernière étape du chemin de St Jacques avant de franchir les Pyrénées . C’est une ville fortifiée à cause de sa proximité avec l’Espagne qui possède à son sommet une citadelle devenue depuis un collège, les fortifications comme l’église sont façonnées dans de belles pierres rouges. La vieille ville est très charmante.
Puis nous nous arrêtons à Larceveau au petit musée des stèles discoïdales; ces pierres mortuaires sont caractéristiques du monde basque, elles sont exposées à l’est et souvent entourées d’herbe et très fleuries. On y trouve des inscriptions ou des symboles dont on a perdu le sens. Petit musée gratuit joliment scénographié, il faut passer dans un commerce pour emprunter le badge magnétique pour entrer.
Nous voulions aller au grottes Isturitz et Oxcholeya mais toutes les places sont prises. Nous disons adieu au pays basque et entrons dans le Béarn.
Nous arrivons au joli petit village de Sauveterre de Béarn- place forte du Vicomte des Gaves avec ses fortifications et sa tour de 33 m de haut. La topographie du lieu la prédestinait à ce destin aux frontières de la Soule et de la Navarre. Nichée sur une haute falaise et entourée par une rivière elle est le lieu idéal pour contrer les avancées ennemies.
Nous pique-niquons face aux Pyrénées malheureusement cachées par des nuages ( il fait beau où nous sommes pour une fois ). Nous faisons ensuite un premier petit tour de la cité en attendant l’ouverture de l’office du tourisme. Nous faisons un tour à l’église construite au XIIè siècle d’influence romane. Puis nous descendons les fortifications pour longer le Gave d’Oloron, c’est très joli et apaisant mais on imagine qu’à la saison des crues c’est une autre histoire d’autant que nous remarquons des installations pour des portes et chicanes à destination de compétitions de kayak .
Nous arrivons à l’office du tourisme qui nous donne un guide très bien fait et nous conseille sur les points d’intérêt dans les gaves et aussi pour notre prochaine étape du côté d’Aspe et d’Ossau. Elle nous conseille à Navarrenx un spectacle de cape et d’épée qui se déroule dans le théâtre de verdure aménagé dans les fortifications.
Il est près de 15 h et nous pouvons aller prendre possession de notre place de camping. Les escaliers et St Jean Pied de Port et de Sauveterre ont eu raison de la cheville d’Alexis, un repos s’impose une fois le camp monté.
Sur les coups de cinq heures et demi nous partons en direction de Navarrenx en faisant un saut par la principauté de Laas déclarée au journal officiel en 2014 à la suite d’une délibération du conseil municipal.
Nous arrivons dans la ville fortifiée de Navarrenx qui a une forme de tortue, c’est cette citadelle qui a inspiré Vauban. Elle ne fut jamais prise même lorsque devenue protestante. Elle fut longuement attaquée par les catholiques. Nous faisons le tour de la ville, comme toutes les places fortes, on y retrouve la caserne et une poudrière. Petite particularité: le bastion a une galerie souterraine très longue en libre accès. Il est juste recommandé d’avoir une lampe de poche et de bonnes chaussures. C’est une chouette expérience, le souterrain parait interminable et pourtant on a l’impression de ressortir à peine plus loin de là où nous sommes entrés.
Nous arrivons à la partie du bastion aménagée en théâtre. Nous nous installons pour le spectacle mais nous nous retrouvons un peu au milieu de l’amphi et le spectacle en mode Zorro revisité par les Lames sur scène- association de Neuilly sur Seine- nous laisse un peu dubitatifs. Après 1 h de spectacle un peu poussif, une ouverture se crée et nous arrivons à nous éclipser… nous finissons notre tour de la cité et rentrons au bercail.
Aujourd’hui, nous nous enfonçons dans les montagnes. St Etienne de Baigorry est à l’embouchure de la vallée des Aldudes, de l’autre coté la vallée du Kintoa et le plateau d’Urepel.
Nous commençons notre journée par des viennoiseries livrées au camping par le boulanger qui klaxonne à 8:45 précises.
Puis, nous nous rendons aux Aldudes, nous faisons une petite randonnée rééducative pour Alexis. Le col de Lepoeder où l’on peut y voir les installations pour les filets de la chasse à la palombe. Une technique qui vise à rabattre les oiseaux migrateurs à l’automne depuis le bas du col afin qu’ils se prennent dans les filets .( en résumé ). La montée est un peu raide par moments.
Nous observons des vautours sur le sommet d’en face. Puis à la redescente, nous tombons sur un groupe de jeunes cochons pie qui sont rose pâle mais avec des taches à la tête et aux fesses noires. Ils mangent tranquillement au-dessus de notre chemin.
Puis notre sentier croise le sentier des porcs Basques : petit itinéraire pédagogique autour des porcs pie. Nous tombons sur la nurserie ou des cochons de la même taille que ceux que nous avons croisés sont parqués. Il sont mignons et broutent avec enthousiasme ! Nous réalisons que les porcs vus plus haut s’étaient peut peut-être échappés, nous ne sommes pas en Corse .
Arrivés chez le producteur, nous signalons ses petits cochons en liberté. Nous faisons quelques emplettes et mangeons sur place, heureusement pour Alexis il y a une assiette de fromage du pays, et du gâteau basque. Après le repas, nous allons voir les laies et leurs cochons nouveaux-nés avant qu’ils ne soient séparés.
Nous retournons à la voiture et nous enfonçons dans la vallée jusqu’à un producteur d’Ossau-Iraty fermier. En effet, c’est le début de l’AOC qui s’étend d’Ossau à Iraty.
Nous ne prenons qu’un petit morceau car c’est compliqué la chaîne du froid sur une semaine de camping encore…
Nous entamons notre retour vers st Etienne de Baïgorry. Nous nous arrêtons à la ferme piscicole de Banka qui élève des truites transformées en truite fumée, truite entière, filet de truite et terrines. La petite originalité ce sont les créations en cuir de truite mais ils n’expliquent pas le processus de fabrication .
De retour à st Etienne de Baïgorry, nous faisons quelques courses et nous rejoignons le fronton où nous avons vu qu’il y avait match d’entraînement de pelote à 17:30.
Cela commence par les jeux de pelote avec la Chistera à 3 contre 3 en 40 points, service changeant tous les 5 points. Il y a dans l’équipe rouge un très bon joueur qui rattrape la plupart des balles, c’est plus aléatoire quand ses coéquipiers tentent de la renvoyer. Mais ils ont un bon serveur à la Nadal qui fait patienter l’équipe adverse et qui envoie tantôt des balles rasantes tantôt des balles hautes au fond du court. Un match sympa avec un belle remontée des rouges qui étaient mal partis au début. C’est assez beau de les voir manier la chistera et impressionnant quand ils doivent faire un revers !
Les commentaires sont en basque et un groupe d’enfants est chargé de tourner les numéros pour les scores, il y a quelques inversions parfois.
Puis, partie de pelotes à main nue par des adultes en 30 points, service au gagnant en 2 contre 2. Le bruit de l’impact de la pelote sur la main est impressionnant. Les échanges sont bien plus longs et le match est serré. L’équipe bleue qui a longtemps eu une petite avance se retrouve à égaliser, la tension monte, chaque point pris est égalisé rapidement. La balle de match semble éternelle. Ce sont les bleus qui gagnent, belle victoire et beau match.
Aujourd’hui on a dit au revoir au camping de Zarautz et l’on s’est enfoncé dans les montagnes direction la capitale de Navarre, Pamplona.
Pamplona ou Iruña en Basque est une étape importante du chemin de Compostelle. Cette cité fortifiée en forme de conche est cernée par les montagnes.
La ville historique fortifiée est entourée par la rivière Arga. Nous nous garons hors de l’enceinte de la ville dans un parking gratuit au nord des fortifications.
Nous arrivons par la porte de France, c’est par là qu’arrivent les pèlerins, on en croisera beaucoup toute la journée. Les fortifications sont très imposantes mais la ville est quand même assez verte grâce à la rivière, aux arbres et aux parcs qui longent les remparts. Nous ne visitons que la ville fortifiée et avec un peu de peine car il fait chaud malgré les 400 mètres d’altitude. Tous passage au soleil est difficile, à l’ombre il y a un petit air qui permet de supporter la chaleur. Nous faisons une sieste sur les remparts sous un vieil arbre.
Nous reprenons ensuite la route des montagnes direction St Jean Pied de Port . La route est magnifique on passe par la vallée de Roncevaux et ses montagnes couvertes de bruyère en fleurs qui les teintent de violet
Arrivés à st Jean Pied de Port ,le camping est plein. Nous tirons donc jusqu’à St Etienne de Baïgorry où nous trouvons une place de justesse pour deux nuits mais nous devrons déménager d’emplacement demain matin.