Grand départ ce matin : réveil matinal, on a fait quelques courses puis nous avons pris la direction de Charlevoix, une région montagneuse entre Québec et le Fjord du Sagney.
Nous avons fait une première étape à Petite rivière St François. Un charmant village pittoresque magnifié par une petite brume blanche et le passage de son petit train à flanc de coteau.
À ce niveau, c’est encore le début de l’estuaire du St Laurent, pourtant l’autre rive est si lointaine qu’on la devine à peine.
Nous nous sommes ensuite promenés dans la forêt jusqu’à deux belvédères. Certains érables de la forêt que nous avons traversée était appareillés de petits tuyaux pour tirer l’eau d’érable au début du printemps.





Puis, nous nous sommes arrêtés à Baie St Paul, un village remarquable où se déroulait le festival Festif. Il y avait de la musique et des acrobates dans les rues et nous avons pique-niqué là. La sortie de la ville s’est avérée compliquée, il y avait beaucoup de bouchons.




Nous avons repris la route du fleuve ou plutôt les montagnes russes du fleuve: les routes québécoises n’ont pas de lacets mais elle ont des pentes de 7 à 18% à la place.

Nous avons fait une petite étape à la papeterie de St Joseph-de-la-Rive. En chemin, nous avons admiré la Malbaie- nommée ainsi par Champlain car les bateaux avaient tendance à venir s’y échouer.

Puis nous avons pris la dernière place du camping municipal de St Siméon.

Un superbe emplacement juste à côté de la plage avec vue sur l’estuaire. Nous avons donc profité de notre terrasse sur le St Laurent pour savourer nos pâtes.
Puis nous sommes allés voir les projections » Cité et mémoire à la Malbaie » composées de 5 tableaux projetés sur 5 sites, narrant des histoires de la région de Charlevoix.
En tant que lyonnais bercés aux fêtes des Lumières, la suite peut être empreinte de mauvaise foi:
Le premier tableau: Les muses de Charlevoix: projection sur Charlevoix et les femmes notables qui y ont vécu. La scénographie: sur 3 ovales rappelant des abattants de toilette :des images d’ archives et des scènes de reconstitution se succédaient sur une voix off racontant le destin de ces 3 femmes. Le jeu d’acteur non synchronisé avec la voix-off créait un peu de malaise…

Tableau suivant :Ti Louis chez les Forger ou le paroxysme du malaise. Imaginez des acteurs qui jouent l’ émotion et interagissent sans rien articuler,et des voix off qui dialoguent. Ça crée du très mauvais jeu d’acteur et ça dessert le propos.

Le tableau suivant: la Drave rattrape les deux précédents . La scénographie: la lumière projetée d’en haut sur des graviers foncés reconstitue une rivière. On y découvre la drave: le travail qui consiste à guider les billots de bois coupés le long des rivières en naviguant juché sur un tronc. Pas de jeu d’acteur, un parti pris scénographique intéressant.

Le tableau suivant » Avoir du cran » est lui projeté sur une falaise: des tableaux de Nature et une reconstitution de Charlevoix, de sa création par la chute d’une météorite, à nos jours. La falaise enneigée et la cascade fonctionnent particulièrement bien. Mais le must ce sont les scènes avec les dinosaures !!!




Le dernier tableau était si loin des autres -déjà assez distants les uns des autres- que nous y sommes allés en voiture. La projection se faisait sur le casino de la Malbaie . Après avoir galéré pour la trouver, pas très convaincus du spectacle- la fatigue n’aidant pas- nous sommes rentrés nous coucher.