Après avoir attendu le bus qui est arrivé avec 20 minutes de retard, nous descendons du coté d’Idelgo l’un des bouts de Donostia ( San Sebastian en basque). Donostia a la forme d’une concha (coquillage en français). Deux collines bordent cet arc de cercle: Igueldo et Urgull, entre les 2 extrémités côté mer se trouve l’île de Santa Clara.

Nous commençons donc par longer la plage d’Ondaretta jusqu’au palace de Miramar. Il fut construit en 1893 sur ordre de la maison royale espagnole par l’architecte anglais Selden Wornum, dans le style cottage anglais, entouré d’un beau parc bien vert car il pleut tout le temps dans le pays basque.

Puis nous redescendons vers la deuxième plage de Donostia, la concha qui s’étend du palace à la vieille ville et au mont Urgull. En marchant les pieds dans l’eau on se demande pourquoi on n’a pas pris nos maillots et décidons d’en acheter l’aprèm s’il continue de faire beau et chaud. La plage est bordée de vieux palaces de la fin du XIXème au début du XXème, par certains aspects ça peut faire penser aux villes touristiques de la côte d’azur comme Nice avec son hôtel Negresco.






Nous arrivons au bout de la plage de la Concha et tombons sur la Casa Consistorial. En remontant vers l’office du tourisme nous tombons sur une fanfare en costume de marin basque. Nous les suivons un peu dans la vieille ville puis nous allons à l’office du tourisme où il y a des tickets comme chez le boucher tellement il y a de monde !




Nous sommes finalement vite pris et nous récupérons des informations sur San Sebastian et sur Bilbao et le meilleur moyen de nous y rendre, nous irons dans 2 jours.
Nous nous arrêtons manger des pintxos (tapas en basque ce sont de très petites portions entre 4 et 6€) à Borda Berri, nous recommandons ! Nous avons mangé un super risotto au fromage basque, une demie- tomate farcie , une soupe de tomate mozzarella, truffe et sardine, thon blanc, et haricot blanc aux cèpes. Un régal!
Une fois repus, nous visitons l’église St Vincent construite au XVIème siècle dans le style gothique, elle abrite retables et rosaces. Nous nous attaquons à l’Urgull.



Haut de 127 m,avec une statue de Jésus, Urgull est une partie importante de San Sebastian. Mais avant d’être une colline, Urgull était une île comme Santa Clara, elle a été rattachée à la côte basque par les courants marins qui ont créé des bancs de sable qui sont rapidement devenu un isthme.
Au sommet, il y a un petit musée qui retrace l’histoire de San Sebastián, de son économie basée sur la marine marchande, la pêche à la Baleine, des guerres qui l’ont traversée, de l’arrivée du tourisme à la fin du XIXème, de la répression franquiste, de la réaffirmation de l’identité basque de haute lutte avec l’arrivée de Juan Carlos.




Nous redescendons et faisons le tour d’Urgull cette fois . Nous mangeons un cheese-cake de San Sebastián et nous dirigeons vers la Tabakeria ancienne manufacture de tabac transformée en centre d’art et bibliothèque (fermé ce jour car c’est un jour férié) nous voyons deux petites expos- une qui ne m’a pas assez marquée pour me rappeler le nom des artistes- et l’autre de photos de Saul Leiter. nous montrons sur la terrasse qui offre une belle vue sur la cité. Mais le temps se couvre, petit à petit le ciel se grise.

Nous passons vers la cathédrale du Bon Pasteur, malheureusement une messe a commencé et nous devons ressortir c’est dommage car à cette heure-là les vitaux illuminent les colonnes de la cathédrale. Nous remontons les plages en direction de la colline d’Igueldo, nous y avons raté à l’extrémité de la plage les sculptures d’Eduardo Chillida:le peigne du vent- des installations abstraites en métal là où le vent et la mer se dechaînent et peuvent ainsi être peignés. En marchant le long de la plage j’observe des espèces de petite bille/patate gélatineuses, en y regardant de plus près il s’agit de physalis: des futures méduses comme nous en avions vues lors de notre sortie avec Explore Ocean quand nous avions mis à l’eau le filet à plancton.





Nous regardons les horaires des bus et malgré une course effrénée, cette fois le bus était à l’heure , nous attendons donc près d’une heure le suivant. Arrivés a Zarautz vers 20:30 nous décidons d’aller en ville pour manger quelque pintxos, mais ce fut bien moins bien bon que le midi… En même temps la barre était un peu haute