On se lève de bon matin, les prévisions sont un peu meilleures que prévues, il fait grand beau et ça se dégraderait finalement à 15 h plutôt qu’ à midi. Nous avalons vite notre petit déjeuner et nous mettons en route pour acheter des billets pour l’ile de Bonnaventure.
Nous passons à la boulangerie prendre un sandwich à la boulangerie que l’on nous a recommandée hier. Nous arrivons par l’un des 4 bateaux de 9h. Le bateau se rapproche du rocher Percé, puis nous faisons le tour de l’île de Bonnaventure. Pendant le trajet une interprète des parcs nous présente les différentes espèces d’oiseaux que nous verrons sur l’île.


Quand nous rapprochons de l’île, nous apercevons d’abord des phoques en nombre puis les fous de Bassan. Le bateau s’éloigne de la falaise afin que nous puissions voir l’étendue de celle-ci, c’est déjà impressionnant de les voir sur la falaise, ça l’est plus encore de savoir que ce n’est que la partie émergée de l’iceberg . Il y en a plus encore sur le dessus de la falaise, la colonie en compte 100 000: c’est la plus grande colonie d’Amérique du Nord. Juste avant d’arriver sur l’ile nous croisons un petit groupe de guillemots à miroir et quelques macareux.





Nous débarquons et choisissons de suivre l’interprétation d’un des gardes du parc qui tout au long du chemin jusqu’aux fous de Bassan nous en apprend sur la faune et la flore de l’île Bonnaventure . Nous arrivons à la colonie : la rencontre d’une colonie de fous de Bassan est une expérience multisensorielle.
La vue :c’est sans fin, 100 000 oiseaux et oisillons.
Le son: ça piaille ça fait de l’escrime avec son bec, ça s’envole et atterrit bruyamment
L’odeur: ça n’est pas anodin- 100 000 oiseaux avec des nids espacés tous les 80 cm…
Le naturaliste du parc nous éclaire sur les comportements des fous de Bassan. En dehors de sa période de reproduction, le fou est constamment en mer. Il pèche en faisant des piqués dans l’eau, il peut s’élancer d’une centaine de mètres et atteint des vitesses de plongeon frôlant les 100km/ heure.






Après la présentation, nous faisons le tour de l’île et nous pique-niquons en chemin. En plus des fous, nous verrons un pygargue à tête blanche, des phoques en nombre, de goélands, de cormorans et des guillemots .



Nous retournons à l’embarcadère à 15h, juste le temps des se prendre la saucée dans le bateau qui tangue, tangue …
Le soir, nous allons a une causerie proposée par le parc sur les géants des mers: baleines et phoques.
La pluie ne s’ étant jamais vraiment arrêtée, nous mangeons au chaud dans un petit resto: guédille de crabe pou Alexis, galette de morue et fish and chips pour moi.
Vous avez pu vous approcher très près des oiseaux !!!!
Oui on a pu les voir de près et Alexis a un bon téléobjectif !