Nous plions tôt ce matin, nous voulons visiter le parc naturel de la Pointe aux Outardes et dormir à Port-Cartier le soir, beaucoup de route en perspective (un peu plus de 200 km). Nous passons voir l’installation de Patrick et rencontrons sa blonde en quittant le camping.
La Pointe aux Outardes tient son nom de Cartier qui en passant aux abords de la Pointe a cru reconnaître des outardes alors qu’ il s’agissait de bernaches du Canada- une sorte d’oie sauvage canadienne qu’on peut voir dans le chef-d’oeuvre cinématographique des années 90: L’envolée sauvage (cassette VHS qui a été vue maintes fois dans la famille Millet).
Nous arrivons au Parc Naturel qui est composé de 5 biomes (forêt Borel, forêt de pin rouge, marais salé, dunes, prairie). Un visite guidée est proposée à 10h. On nous fait découvrir la flore de ces différents écosystèmes et un peu de faune. Nous avons de la chance: les Outardes absentes ces derniers jours sont de retour. On nous indique les baies comestibles et les toxiques. Notre jeune guide de 16 ans qui vient de la Chute aux Outardes est très pédagogue.













Nous retournons voir les oies sauvages au marais salant avant de partir. Petite étape à Baie Comeau pour faire quelques courses, le plein, manger et récupérer l’autocollant Baie Comeau. Nous mangeons au Parc des Pionniers où l’on retrouve la structure en bois de l’autocollant. En repartant nous passons à côté d’une aluminerie- sans doute celle où travaillait Jean François. Nous continuons la 138 et il nous reste 173 km jusqu’à Port Cartier. Nous ne nous arrêtons pas pour les autocollants de Gobout car nous y repasserons dans quelques jours pour prendre le ferry en direction de Matane en Gaspésie.


Nous nous nous arrêtons à la Pointe aux Anglais- un très joli bourg- et pour récupérer l’autocollant mais là :malheur! l’information touristique est fermée le mercredi. Nous reprenons la route pour Port-Cartier et là, caramba! l’office du tourisme vient de fermer. Nous nous rendons au camping municipal -un vrai paradis- au vu de l’expérience précédente.
Nous nous installons et allons marcher le long de la plage où un bateau est échoué depuis 1977; nous sommes malheureusement à marée haute et on le voit moins bien que dans mes souvenirs.

Nous rentrons manger au camping, je fais un feu de bois et nous essayons de trouver un moyen pour faire cuire notre blé d’Inde ( maïs). Après plusieurs changements de stratégie, nous réussissons à les faire cuire et ils sont délicieux. En dessert: des compotes et des chamallow grillés ! ( nous avons acheté des guimauves à l’érable mais nous terminons d’abord notre ancien paquet). On se couche pas trop tard car une longue journée nous attend demain en Minganie.